Les polynucléaires neutrophiles : un bouclier pour l’organisme

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Les polynucléaires neutrophiles représentent 40% à 60% des leucocytes, des éléments clés du système immunitaire. Issus de la moelle osseuse, ces globules blancs circulent dans le sang, les tissus et les ganglions lymphatiques. En cas d’infections, ils forment le pus, une substance essentielle à la défense immunitaire. Malgré une durée de vie limitée à moins de 24 heures, l’organisme génère quotidiennement environ 100 milliards de ces cellules. Cela souligne leur rôle crucial dans la protection contre les infections. Explications.

Les polynucléaires neutrophiles : le système immunitaire en action

Le système immunitaire est composé de leucocytes produits dans la moelle osseuse. Ce sont de véritables boucliers naturels contre les pathogènes. Les polynucléaires neutrophiles représentent jusqu’à 75% de ces leucocytes et 99% des polynucléaires. Agissant comme des éboueurs, ils éliminent les agents pathogènes grâce à la phagocytose, un processus vital de défense contre les micro-organismes.

En effet, les neutrophiles ingèrent et digèrent les bactéries, les virus, les parasites et les champignons, en créant des radicaux libres qui attaquent les agents pathogènes. Grâce à leur capacité de migration dans les tissus vers le lieu de l’infection, ils les transforment en pus, renforçant ainsi le système immunitaire.

Les polynucléaires neutrophiles constituent 50 à 70% des leucocytes du sang circulant. Les normes du dosage varient entre 1,5 à 7g/L. Ces chiffres peuvent fluctuer en fonction de divers facteurs, comme le stress, l’activité physique intense et les infections. Il faut toutefois noter qu’une baisse significative des neutrophiles peut entraîner une neutropénie, exposant l’organisme à un risque élevé d’infections.

A titre d’information, il existe deux cas de neutropénie. On parle de neutropénie légère si le dosage dans le sang est entre 1,5 à 1g/L. Il s’agit plutôt de neutropénie modérée si ce chiffre varie entre 1 à 0,5g/L. Une neutropénie sévère se crée cependant quand le dosage est en dessous de 0,5 g/L. Ce dernier cas expose l’organisme à un risque élevé d’infections, mettant en péril le fonctionnement du système immunitaire.

Une neutropénie : une baisse de neutrophiles dans le sang

Selon les études, les personnes caucasiennes présentent des taux plus élevés de neutrophiles dans le sang que celles de couleur. Toutefois, pour diagnostiquer une baisse de neutrophiles, le médecin préconise une numération formule sanguine, ou hémogramme. Si la baisse est confirmée, des examens complémentaires sont réalisés pour identifier la cause.

Les neutropénies sont dites primaires, si elles sont liées à un dysfonctionnement de la moelle osseuse. Elles sont, cependant, classées secondaires, si elles résultent de facteurs externes tels que les infections, les carences nutritionnelles, les cancers, les chimiothérapies ou les radiothérapies.

Par ailleurs, il faut rappeler que pendant la grossesse, on observe souvent des changements physiologiques dans les composants sanguins. Cela s’identifie notamment au niveau des polynucléaires neutrophiles, sans que cela ne soit nécessairement lié à une infection.

La plupart du temps, la neutropénie peut s’accompagner d’une fatigue inhabituelle. Si elle est due par des d’infections, elle présente d’autres symptômes comme des ulcères oraux, une stomatite, une pharyngite, voire une septicémie. Le traitement dépend du type de neutropénie.

Le procédé peut inclure la gestion des infections, des antibiotiques, voire des facteurs de croissance myéloïdes, surtout après une chimiothérapie. Le suivi médical est essentiel pour évaluer l’efficacité du traitement et ajuster si nécessaire. Dans tous les cas, il convient de s’adresser à son médecin traitant pour résoudre ce problème rapidement.

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